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 [OS/Yaoi] Destiny

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2 participants
AuteurMessage
kat'

kat'


Messages : 8
Date d'inscription : 23/07/2010
Age : 33
Localisation : Chez les 2PM.. Nan?... J'aurai essayé xD

[OS/Yaoi] Destiny Empty
MessageSujet: [OS/Yaoi] Destiny   [OS/Yaoi] Destiny I_icon_minitimeVen 23 Juil - 22:44

Titre : Destiny

Auteur :Moi encore et toujours
Couple(s) : A découvrir comme d'hab xD

Rating : -13... à cause de certain passage plutôt dur
Genre : Yaoi soft, limite Lemon mais sans l'être xD / un chouilla d'Angst

Disclaimer : Rien ne m'appartient à part l'histoire par elle même.

Petite note personnelle : le titre est du au fait que j'ai écrit cet OS avec "Destiny" des SS5O1 dans les oreilles mais sinon le titre n'est pas vraiment révélateur...


**********

Destiny


Mon cœur saigne. J’ai mal, tellement mal… je me sens brisé et complètement perdu. Pourquoi dois-je te voir avec lui ? Tu es si prêt de lui. Tes lèvres si proches des siennes. Je te regarde, tu me renvoies mon regard et bien que tes yeux soient plongés dans les miens ce sont ses lèvres à lui que tu captures.
Je sens mes larmes venir mais je refuse que tu les vois. Pourquoi fais-tu cela ?
Mon seul crime est de…


Pourquoi… pourquoi ne pleures-tu pas encore. Te sens-tu trahi ? As-tu mal ? As-tu aussi mal que moi en ce moment ?
Tu as voulu jouer, tu m’as fait souffrir bien plus que je ne pourrai jamais le faire. Tu as joué et maintenant je me venge. J’espère que tu as mal !
Ressens-le ! Ce sentiment de mort intérieure, cette solitude permanente, je veux que tu la ressentes et que jamais tu ne l’oublies pour qu’à jamais tu te rappelles ce que tu m’as fait subir.





**Quelques jours auparavant… **

Les sonneries passent, encore une fois tu n’es pas là… je raccroche et retourne dans ma chambre.

« MIRUUUUUUU!!!!!!!! ARAIGNEEEEEEEEEEEE!!!!!!!!!!!!!!!
- J’arrive Thunder, attends !
- ARAIGNEEEEEEEEEEEEEEEE SUR MON PAQUET DE CHOCOPOPS !!!!!!!!!!!
- J’arrive ! »

Je lance mon portable sur mon lit et pars vers la cuisine. Un fois arrivé, je vois un Thunder debout sur la chaise, une passoire sur la tête et une louche dans la main la pointant vers une minuscule araignée noire qui se baladait tranquillement sur le jeu de son paquet de céréales. Je souris devant cette scène et entreprends de choper ladite bestiole pour la remettre dehors.
Une fois la chose faite, Thundie descend et je repars avant d’avoir le droit à son « câlin du merci ». Pour ça je ne suis pas d’humeur, désolé.

J’y arrive normalement tous les jours mais aujourd’hui je ne veux pas faire semblant de sourire. Être heureux en permanence, faire des blagues, jouer un rôle ne me dérange pas, ce rôle je le joue depuis que mon père est parti de la maison me laissant seul avec ma mère et ma sœur. Mais aujourd’hui, c’est un jour spécial et je n’en ai pas envie de cette image.
J’ai juste envie d’être seul et moi-même. Bien sûr, les choses ne se passent jamais comme on le voudrait et tu es arrivé dans ma chambre…

« - Je suis pas d’humeur, casse-toi !
- Mais aujourd’hui c’est…
- Écoute, toi et moi on couche ensemble et on est pas marié ni rien si mes souvenir sont bons, alors je veux pas t’avoir sur le dos ! Pas maintenant, compris ?
- Mais je voulais juste te souhaiter…
- Casse-toi, pauvre pédale!!!! »

Je l’ai crié aussi fort que possible pour te faire fuir. Les autres n'ont pas entendu car ils auraient rappliqué direct… dans un sens c’est dommage, j’aurais aimé leur dire tout ce que toi et moi savions faire à deux, seuls, dans une chambre ou même ailleurs.
Mais là tout de suite, je n’ai aucun plaisir à te voir souffrir alors je ne préfère rien faire. Si je devais tout leur révéler autant le faire avec classe et dedain.

Je reprends mon téléphone, chassant ton image et notre discution, pour tenter de contacter, cette personne si occupée, pour le vingtième foi depuis ce matin. Mais toujours rien… les sonneries se suivent, se ressemblent et me rendent un peu plus mauvais.
Enfin de compte, j’ai besoin de toi ! Je pars vers ta chambre et t’y trouve replié sur toi-même dans un coin. Les mains autour des jambes et la tête dans les genoux. Tu ne pleures pas, je le sais, mais cette image me rend triste et heureux à la fois. Tu souffres donc autant lorsque je te rejette… j’aime cette sensation d’avoir tout pouvoir sur toi. Mais en même temps, je ne supporte pas l’idée que tu ne veuilles que mon bien et me protéger. Je ne suis pas un gamin, j’ai vécu bien plus de choses que toi alors n’essaye pas de me comprendre.

Je me pose devant toi et te prends dans mes bras. Tu ne me repousses pas… pourquoi essayerais-tu d’ailleurs ? Je suis tout pour toi alors laisse-moi me calmer.
Je commence par t’embrasser, de plus en plus fort, de plus en plus sauvagement, sans douceur sans amour sans rien, sauf l’envie incessante de tout oublier. Dans ces moments-là, tu es ma seule morphine. Je continue en passant mes mains sous ton pull, puis brusquement je m'éloigne de toi, t’attrape par les poignets, te mets sur le lit et tout se passe très vite… comme toujours, juste toi et moi. Deux corps, deux êtres qui se blessent pour en oublier la vie pourrie qu’ils vivent chaque instant.
Je te prends sans tendresse, juste la douleur, je ne veux pas que tu m’aimes, déteste-moi pour cette blessure et oublie tout le reste. J’aime te voir si mal, te sentir tremblant de fatigue, si torturé physiquement. Tu commences à me supplier d’arrêter mais tu le sais aussi bien que moi, je ne suis qu’un enfant dans ces actes… et comme tout enfant qui se respecte, plus on lui dit que c’est mal et plus il continue.

Une fois fini, je te laisse là seul et meurtri sur le lit défait, seule preuve de cet instant passé entre nous. Tes yeux sont mi-clos, ton souffle n’a pas encore repris un rythme normal et ton corps est marqué par des griffures et autre passages de moi en toi. Tu es à moi. Et j’ai beau te faire vivre un calvaire, tu continues toujours à m’aimer… pourquoi ?
C’est avec cette idée que je pars, te laissant seul et une fois la porte passée, je ne pense déjà plus à toi.

Mon après midi passe lentement… trop lentement, les sonneries toujours aussi régulières me rendent fou. Je commence à croire quand cette fois tu m’as oublié… puis soudain :

« Oui ?
- Maman !
- Mon chéri, comment vas-tu?
- Je vais bien maman, je voulais savoir si tu étais sur Séoul ?
- Aujourd’hui ? Pourquoi je devrais ?
- …
- Tu sais bien que ton père et moi n’avons pas de moment a nous avec la boutique en ce moment!
- Mon beau-père maman… non je voulais juste savoir si je pouvais te voir, mais si c’est comme ça je peux toujours ven…
- Pour quoi faire ? Écoute mon chéri, tu as atteint l’élite alors ne vient pas nous voir pour perdre ton temps. Travaille et rends-moi fière de toi !
- Mais maman aujour….
- Je suis désolé mon amour je dois y aller ton père m’appelle ! Bye Bye !
- Mon beau-père ! Maman ??? MAMAN !!!!
-…. »

Seul le silence me répondit. Je vois… tu as oublié.
Ça ne m’étonne même pas de toi.

« - MIRUUUUUUU tu viens manger avec nous au resto ce soir ??
- NON !
- Mais pourtant…
- J’AI DIt NON !!! Vous êtes sourds ou quoi?!
- Ok… bon bah on y va, si jamais vous changez d’avis vous deux, rejoignez-nous ! »

Je sais que tu n’irais pas si je restais ici… que la vie est ennuyeuse parfois.
Mais je n’ai pas vraiment envie de penser à toi, je me re-concentre sur ce coup de fil et des brides de mon passé refont surface. Ces 15 ans que j’ai passé à me conformer aux volontés de papa, puis ce fameux soir de Noël où il n’est jamais revenu, les dettes qu’il nous avait laissées…
Puis moi, voyant ma mère pleurer tout les soir, ne sachant que faire pour la revoir comme avant. J’avais abandonné ces études qu’il voulait tant que je fasse, être le meilleur à n’importe quel prix, tout ce temps que j’ai perdu pour lui plaire, pour qu’il m’aime un peu… tout ça réduit en cendres par sa lâcheté ! Et à cause d’une s****e de bas étage d’une vingtaine d’années.

Tous les soir où tu as pleuré maman, qui venait te réconforter ? Qui a tout abandonné pour finir de payer les dettes ? Qui a vu ses rêves et son adolescence brisés trop vite ? Cette personne, c’est moi alors pourquoi lorsque j’ai besoin de toi, tu n’es pas là ?
Pourquoi lorsque je pleure, tu n’es jamais là pour me réconforter ? Pourquoi suis-je ici alors que je ne veux pas cette vie ? Suis-je si nul comme fils ou suis-je un boulet pour ta nouvelle vie ?
Toi… noona, je me sens si seul pourtant personne ne semble le remarquer. J’ai si mal, j’ai envie de mourir pourtant je vis toujours…

« Tu te sens pas bien ? »

Je n’ai pas besoin de regarder qui est là pour savoir qui me demande ça. Déjà, il ne reste que nous dans cet appartement mais je connais que trop bien cette voie.
Pourtant, je ne dis rien, les larmes coulent et si jamais tu entends ma voix tu le sauras, il me reste plus qu’à attendre… attendre que tu partes et me laisses seul. Pourquoi voudrais-tu rester avec moi après les blessures que je t’ai faites il y a peu encore ?

Puis soudain, je sens tes bras m’enlacer tendrement et tes lèvres se poser sur mon cou. Elles m’arrachèrent un doux frisson et je m’écroule bientôt dans tes bras en pleur ne pouvant plus rien contrôler ou espérer cacher.
Tes bras me bercent doucement et ton souffle chaud me réchauffe doucement le cœur. Tout est doux et tendre et ça…. Je ne le supporte pas ! J’ai grandi dans les difficultés, je ne veux pas de cette protection ! Je n’en veux pas mais je n’arrive pas à m’en échapper. Tu m’attires lentement vers le lit et tout le reste se passe dans la douceur la plus cruelle qui soit. Les baisers si sucrés et profonds, ton corps sur le mien prenant les choses en main mais me laissant toujours dominer.
Pourtant, tout m’échappait. Comme si tout ça était nouveau pour moi. Je me sens si maladroit et gauche. Je rougis et tu me souris en le remarquant. C’est si frustrant de ne plus savoir comment faire. C’est si nouveau, comme si je renaissais… comme si c’était la première fois.
La première fois que je sens tes lèvres sur les miennes, la première fois que mes mains parcourent ton corps, la première fois…
Tu me murmures d’oublier, mais rien n’y fait je n’oublie rien et cette sensation d’amour ne me fait que me sentir de plus en plus mal. Tu sembles si beau ce soir. Tu me souris lorsque je ne tiens plus et ta voix si sensuelle me murmure un « je t’aime et joyeux anniversaire » doux et amoureux juste avant que le plaisir ne me noie complètement.
Cette sensation si nouvelle pour moi me fait perdre la tête et je sombre peu à peu dans les bras de Morphée.

Lorsque je me réveille, le lendemain matin, toute cette soirée me revint en tête et je savais quoi faire pour enfin tout arrêter !



Mon cœur saigne. J’ai mal, tellement mal… je me sens brisé et complètement perdu. Pourquoi dois-je te voir avec lui ? Tu es si prêt de lui. Des lèvres si proches des siennes. Je te regarde, tu me renvoies mon regard et bien que tes yeux soient plongés dans les miens ce sont ses lèvres à lui que tu captures.
Je sens mes larmes venir, mais je refuse que tu les vois. Pourquoi fais-tu cela ?
Mon seul crime est de t’aimer. Mon seul crime et de vouloir te protéger, Miru… pourquoi fait-tu ça ?
Pourquoi veux-tu me voir mourir devant un tel spectacle, mon cœur meurs et je sais que tu le vois… pourquoi ?!!! J’ai envi de le crier mais me donneras-tu la réponse ?




Pourquoi… pourquoi ne pleures-tu pas encore. Te sens-tu trahi ? As-tu mal? As-tu aussi mal que moi en ce moment ?
Tu as voulu jouer, tu m’as fait souffrir bien plus que je ne pourrai jamais le faire. Tu as joué et maintenant je me venge. J’espère que tu as mal !
Ressens-le ! Ce sentiment de mort intérieure, cette solitude permanente, je veux que tu la ressentes et que jamais tu ne l’oublies pour qu’à jamais tu te rappelles ce que tu m’as fait subir.
Rappelle-toi que c’est toi qui a voulu m’aimer ! Je ne sais que détruire les gens qui m’entourent lorsqu’il deviennent trop proches de moi car je ne crois plus au genre humain.

Les amis, la famille, toutes ces choses qui nous rendent soi-disant plus fort ne sont que des chimères pour moi et je veux plus être déçu !
Crois en toi… pourquoi ?! Parce tu dis m’aimer ! Mais pour combien de temps ? Pour combien d’années voudras-tu de moi ? Combien d’années te faudra-t-il pour voir que je ne suis qu’une ord*re? Combien de temps… dans combien de temps me laisseras-tu tomber comme tous les autres… répond-moi Joon…
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maiki_rashu

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MessageSujet: Re: [OS/Yaoi] Destiny   [OS/Yaoi] Destiny I_icon_minitimeVen 13 Aoû - 23:58

Wow~
C'est trop angst pour moi je crois.... Bref! J'ai lu donc je commente. L'histoire est bien et j'ai bien aimé la répition des deux premiers parargraphes à la fin (je sais pas si c'est clair) Ah~ C'est un amour bien compliqué quand même...
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[OS/Yaoi] Destiny
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